Transport de mobilier de seconde main sur Paris, sans prise de tête

Ce transport est l’un de mes tout premier avec une remorque à vélo.
À ce moment-là, je cherchais à meubler mon appartement, enfin, mon studio pour être exact, pour trois fois rien, si ce n’est du temps, pour acheminer les meubles, bien entendu.

Après quelques recherches, j’ai fini par trouver sur Leboncoin (dans la catégorie des dons), deux commodes.

Seule condition pour les avoir : Descendre les quatre étages seul, jusqu’au rez-de-chaussée.

En fin de compte, ça s’est fait assez bien, en retirant les tiroirs, puis en descendant chaque élément un par un, que j’ai ensuite reconstitué sur le trottoir, pour que tout cela tienne d’un bloc sur ma remorque CARRETTE (ne cherchez pas, cette marque n’existe plus, hélas).
J’ai fait un aller-retour pour récupérer la seconde commode qu’on voit en arrière-plan.

Z.F.E, Z.T.L signent-t-ils l'apha et l'oméga de la livraison déraisonnable ?

Probablement pas.

Notamment, grâce au salut de ces "livreurs", qui n'ont cette apparence que de par les roues qui les téléporte ici et là dans la capitale, au bon gré du G.P.S de leur téléphone comme prophétie.

En ce sens, je m'attelle à cultiver moN jardin, tous les jours, pour montrer que d'autres chemins sont possibles.

Attelés de ma remorque, mes trajets s'apparentent quelque peu à un pèlerinage, certes, je dois l'admettre.

J'ai même parfois droit à des photos, des questions, des sourires et jusqu'à même des encouragements, de gens qui, bien souvent sont d'une autre génération que la mienne.

En somme, grâce à ces nouveaux acronymes, on s'autorise à penser une autre manière de faire, celle du bon sens, probablement !

A-t-on vraiment besoin de 2,5 tonnes pour mouvoir des objets qui n'en pèsent qu'un centième ?

Rien n'est écrit sur le sujet du transport à vélo, tout est hélas de l'ordre de l'anecdote, mais de grandes choses se sont produites sur la base d'une plaisanterie.

Alors je continue, candide, muni de mes tendeurs et mes sangles à accrocher tout ce qui peut l'être, sur les deux roues petites roues de mon carrosse.

Ci-dessous, la fermeture d'un restaurant qui a donné l'occasion à un particulier de venir acheter douze chaises, suite à une annonce vue sur Leboncoin.

Je découvre toujours de nouveaux objets avec mon service de transport de mobilier...

L'autre jour c'était un harmonium,

Aujourd'hui c'est une table, plus vieille que moi, qui se déplie à l'horizontal et à la verticale pour passer de table basse, à table haute à manger.

Hier c'était une commode comme on en fait plus.

Donner une seconde vie aux meubles, c'est vraiment chouette...

Mais continuons cette chaîne vertueuse !

Sortons des vieilles pratiques, grâce aux outils que sont les vélos-cargo, pour leur offrir un transport à l'aune du monde actuel...

C'est toujours marrant de revoir les photos des débuts...

J'avais pas un sou (pas beaucoup plus aujourd'hui), et je faisais comme je pouvais, avec ce que j'avais.

Par chance j'étais ambassadeur d'une ou deux marques de vélo, ce qui fait que j'avais un triporteur sous la main (c'était mon seul outil).

J'ai voulu tester des choses et montrer que c'était possible.

Par exemple, ces meubles m'ont valu de grandes frayeurs. Notamment la penderie en bois, bien lourde. Pour la monter sur le vélo, j'étais obligé de faire contrepoids sur le porte-bagage...

Si c'était à refaire, je ne le referais pas ! Mais j'avais que ça, et j'avais une demande en face de moi, alors j'y suis allé, de bon cœur.

Le vélo-cargo, c'est juste une vision, un peu d'énergie, et quelques tendeurs pour articuler ses idées.